pres la poignante histoire d’amour d’Emily Watson dans Breaking the waves et la montée au martyre de Björk dans Dancer in the Dark ; Après le dépouillement déconcertant et branchouillard de Nicole Kidman dans Dogville, ce qu’on pouvait attendre le moins de Lars Van Trier c’est bien une comédie. Faux ! Le Direktor, dernier film du réalisateur danois est un pur moment de comédie. Et quelle comédie ! Une vraie !
Toute à la fois léger et profond, insolent et moralisateur, le film et par sa modernité et son universalité une perle du cinéma comique. Le réalisateur nous avertit des les premières secondes du film, comme pour rassurer ironiquement ceux qui ne sont pas la pour réfléchir, qu’il ne nous « demandera pas plus qu’un instant de réflexion » ! Quelle insolence ! Nous voilà d’emblé rassurés qu’il ne nous fera pas de cadeaux.
On est au Danemark mais on aurait pu être ailleurs tant la mesquinerie, les coups tordus, les équivoque et les quiproquos sont d’un banal universel. Les faits se déroulent dans une petite boite informatique qui se trouve sur le point d’être vendue. Le patron de l’entreprise, un faux jeton sympathique, qui, pour faire passer toutes les décisions qui risquaient d’être impopulaires, a inventé un mystérieux Direktor, le «directeur de tout » qui, bien évidement, puissant comme il est, vie à New York et n’a donc jamais le temps de venir voir ses employés. Le stratagème marchait à merveille jusqu’au jour où, justement, pour pouvoir vendre son entreprise à un islandais coléreux et refusant de traiter avec un subalterne, le patron se trouve obligé d’embaucher un acteur pour incarner le tant attendu « directeur de tout ».
L’acteur, incarné par l’excellent Jens Albinus, déjà époustouflant dans The idiots (un autre incontournable de Van Trier) est un acteur un peu raté dont le seul rôle été celui d’un ramoneur dans une pièce d’un certain Gambini, inconnu « grand metteur en scène italien », devenu depuis sa référence et son maître à penser. Hésitant au départ, le faux directeur découvre, petit à petit, la servilité des uns et la détestation des autres et finit par prendre goût à son personnage. Et delà part un film espiègle et vrai, touchant au plus profond de la nature humaine. Les acteurs sont formidables par leur naturel et leur proximité et Lars Van Trier, en s’amusant, à donner de l’air à son « dogme » gravé dans le marbre en dix point en 1995.
Mais le réalisateur danois reste résolument dans la modernité en utilisant un procédé de prise de vues qui fait appel à un ordinateur par lequel il arrive à obtenir des sortes de sauts d’images qui donne une impression quasi subliminale de mouvement et injecte à cette banalité un coté surréaliste. Lars Van Trier pousse le vice jusqu'à avouer au journalistes qu’il avait trouvé sur un camion de fruits et légumes le nom de ce Gambini, présent jusqu'à à la fin de ce film ! Tout était donc bon pour nous mener en bateau et on en redemande.
Un film à voir en toute urgence.
Toute à la fois léger et profond, insolent et moralisateur, le film et par sa modernité et son universalité une perle du cinéma comique. Le réalisateur nous avertit des les premières secondes du film, comme pour rassurer ironiquement ceux qui ne sont pas la pour réfléchir, qu’il ne nous « demandera pas plus qu’un instant de réflexion » ! Quelle insolence ! Nous voilà d’emblé rassurés qu’il ne nous fera pas de cadeaux.
On est au Danemark mais on aurait pu être ailleurs tant la mesquinerie, les coups tordus, les équivoque et les quiproquos sont d’un banal universel. Les faits se déroulent dans une petite boite informatique qui se trouve sur le point d’être vendue. Le patron de l’entreprise, un faux jeton sympathique, qui, pour faire passer toutes les décisions qui risquaient d’être impopulaires, a inventé un mystérieux Direktor, le «directeur de tout » qui, bien évidement, puissant comme il est, vie à New York et n’a donc jamais le temps de venir voir ses employés. Le stratagème marchait à merveille jusqu’au jour où, justement, pour pouvoir vendre son entreprise à un islandais coléreux et refusant de traiter avec un subalterne, le patron se trouve obligé d’embaucher un acteur pour incarner le tant attendu « directeur de tout ».
L’acteur, incarné par l’excellent Jens Albinus, déjà époustouflant dans The idiots (un autre incontournable de Van Trier) est un acteur un peu raté dont le seul rôle été celui d’un ramoneur dans une pièce d’un certain Gambini, inconnu « grand metteur en scène italien », devenu depuis sa référence et son maître à penser. Hésitant au départ, le faux directeur découvre, petit à petit, la servilité des uns et la détestation des autres et finit par prendre goût à son personnage. Et delà part un film espiègle et vrai, touchant au plus profond de la nature humaine. Les acteurs sont formidables par leur naturel et leur proximité et Lars Van Trier, en s’amusant, à donner de l’air à son « dogme » gravé dans le marbre en dix point en 1995.
Mais le réalisateur danois reste résolument dans la modernité en utilisant un procédé de prise de vues qui fait appel à un ordinateur par lequel il arrive à obtenir des sortes de sauts d’images qui donne une impression quasi subliminale de mouvement et injecte à cette banalité un coté surréaliste. Lars Van Trier pousse le vice jusqu'à avouer au journalistes qu’il avait trouvé sur un camion de fruits et légumes le nom de ce Gambini, présent jusqu'à à la fin de ce film ! Tout était donc bon pour nous mener en bateau et on en redemande.
Un film à voir en toute urgence.
merci pour la chronique (trouvée par hasard), mais :
RépondreSupprimer>vendre son entreprise à un danois coléreux
Le "coléreux" est Islandais.
Es-tu certain d'avoir vu le film ?
>le réalisateur suédois
Lars Von Trier est Danois.
vincent
Bonjour Vincent,
RépondreSupprimerTu as tout à fait raison Vincent, je me suis emmêlé les pinceaux !
Je réciterai deux cent fois : « je dois bien relire mes billets avant de les publier » cent fois en islandais et cent fois en danois.
Merci pour cette aimable rectification !
ca a l'air d'etre un bon tres film comme toujours
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