jeudi 1 mars 2007

La corruption et la douane tunisienne sur Tunis7 !

Extrait de l'émission "Bikol oudhouh", Tunis 7, 1ère diffusion le 22 Fevrier 2007.


’émission « bikoll oudhouh » (en toute clarté), sur la télévision publique tunisienne, Tunis7, est l’une de ces nouvelles émissions qui s’essayent à la fameuse ouverture médiatique, que tout le monde semble constater et saluer depuis quelques temps. Le thème de l’émission était « la douane et l’entreprise en Tunisie ». L’invité de l’émission était le colonel Lotfi El Ayedi, directeur à la direction centrale des douanes. L’extrait que j’ai choisi aborde la question épineuse de la corruption au sein de la douane tunisienne.

Le ton est certes nouveau et les sujets traités audacieux mais si le présentateur semble vouloir poser les bonnes questions, il ne pousse pas l’audace jusqu’à réclamer les bonnes réponses, surtout si l’invité fait partie d’un pilier du système. Malgré cela, le haut responsable était presque sympathique et les efforts qu’il a employé pour redorer l’image de la douane, presque louables. Le journaliste a également tenté de faire son travail au mieux, posant des questions délicates et relançant son inviter quand ce dernier essayait de se dérober. Cela ne marchait pas à tous les coups mais l’intention, me semble-t-il, y était. On peut même percevoir un moment de flottement (02 :00) quand le journaliste sort ses propres chiffres sur le nombre élevé des réunions du conseil de discipline qui excluraient, selon lui, 1 douanier par mois.

Mais malgré ces tentatives le présentateur n’a pas pu amener le douanier à dire autre chose que ce qu’il était venu dire. A savoir que la corruption existe partout et que la douane met tout en œuvre pour traquer et éliminer les « âmes faibles » qui succombent à la tentation et les « saboteurs » et les « criminels » qui les pervertissent. Pour littéralement clouer le bec du journaliste en déclarant quasi-religieusement que « la Tunisie était un état de droit » et que par conséquence « personne ne pourrait se voir demander de contre partie pour obtenir un droit ». Nous voilà rassurer ? Pas tout à fait !

Ceci aurait pu être le cas dans un vrai état de droit ou bien évidement la corruption existerait mais d’une manière résiduelle et entre deux parties intéressées et où les recours possibles sont effectifs et efficaces. De même que l’analyse du colonel El Ayedi, quand il aborde la question de la responsabilité du citoyen dans la question de la corruption est, d’une certaine manière, pas totalement fausse, puisque celle-ci est aussi à rappeler et à condamner. Mais ce que ce responsable feint d’oublier, c’est que dans certains domaines et plus spécialement le sien, le Droit n’à plus droit de citer en Tunisie.

Car le problème principal de la douane tunisienne et dont tous les autres travers découlent, est avant tout, l’impunité dont certains jouissent face à la douane en particulier mais plus généralement face à l’autorité de l’état. Au-delà des petits trafics qui permettent, dans la majorité des cas, à ceux qui les pratiquent de survivre, le plus gros de l’économie souterraine est alimenté par des filières quasi-institutionnelles qui profitent de passe-droits couverts par les autorités elles-mêmes. Pour les trafics qui génèrent le plus de manque à gagner aux caisses de l’état, les commanditaires et les principaux bénéficiaires jouissent de complicités aux plus hauts niveaux du pouvoir. Des personnes qui ne peuvent pas être inquiétées par les conseils de disciplines, même si ces derniers siégeaient quotidiennement. Toutes les mesures que le colonel EL Ayedi avance, ne servent, en fait, qu’à réprimer les conséquences de faits plus graves qui, eux, restent impunis.

Un simple douanier qui surveille un entrepôt sous douane n’a pratiquement aucune chance de faire quoi que ce soit de cette responsabilité. Le poids de la hiérarchie ne lui donne aucun pouvoir réel, ni directement sur la marchandise qu’il surveille, ni sur ses supérieurs qui en quelque sorte ne lui doivent rien. Ce douanier n’a donc pratiquement aucune chance d’étendre son réseau d’influence au sein de la douane et par conséquence d’attirer des corrupteurs potentiels. Même s’il arrive à le faire le préjudice ne sera pas important et certaines mesures de contrôles peuvent facilement le démasquer et le sanctionner.

Prenant maintenant l’exemple inverse : Un colonel de la douane, ou un quelconque haut gradé qui se lie d’affaire avec un membre proche du pouvoir ou une personne influente d’une manière ou d’une autre. Cette alliance peut être entre deux personnes intéressées mais aussi le résultat de pressions d’ordre hiérarchique qui ne donneraient pas trop le choix à cet officier. Cependant le résultat reste le même. Pour mettre en application les termes de l’accord convenu avec « le commanditaire », le colonel a besoin de complicités au sein de l’administration mais aussi sur le terrain. Il choisit parmi ses subordonnés une personne de confiance et lui confie la tache. Cette personne trouvera à son tour quelqu’un d’autre pour se rapprocher encore plus du terrain. Et c’est ainsi, par un effet domino, toute une ligne verticale de responsables plus ou moins importants est ainsi corrompue par l’effet d’une seule personne. D’ailleurs les tarifs pratiqués pour telle ou telle prestation intègrent la rémunération de toute la chaîne.

Bien évidemment l’existence de ces pratiques ne reste pas inaperçue par les « autres » douaniers qui ne « profitent » pas de cette manne financière. Pour les plus malhonnêtes ou les plus « faibles », d’entre eux cela encourage et justifie en quelque sorte leurs petites combines personnelles qui s’ajoutent ainsi aux trafics les plus organisés. C’est un cercle infernal ou chacun justifie son action par celle de son collègue ou de son supérieur. Des supérieurs qui ne peuvent plus avoir de réel pouvoir de contrôle et de sanction étant eux-mêmes impliqués.

Concernant l’envolée lyrique de l’invité de cette émission, sur le thème de « l’état de droit », elle est certes touchante mais n’apporte aucune réponse au problème. Car encore une fois ceux qui pratiquent des trafics organisés, corrompent pour augmenter leur profits et couvrir leurs actions illégales, ceux la n’on aucun problème à payer ce qu’ils ont à payer et l’intègrent dans leurs « prix de revient », si j’ose dire. Ils ne sont en aucun cas les victimes de ce système mais les principaux bénéficières. Ils n’ont théoriquement aucune raison de dénoncer ces pratiques et n’ont donc rien à faire avec le droit. Les recours énumérés par le colonel ne leur serviraient absolument à rien.

Pour les autres, véritables victimes de ce système, la question est beaucoup plus délicate. Car en générale la pression exercé par le douaniers et plus sournoise sur le commun des mortels puisqu’elle ne consiste pas à lui denier un droit mais à lui faire comprendre que s’il veut l’obtenir plus vite et sans complication il aurait intérêt à « récompenser » le douanier. Le douanier se présente ainsi comme une aide précieuse pour l’usager confronté aux lenteurs de la machine administrative. Ce qu’on paye c’est donc l’obtention, dans des délais raisonnables, d’un droit. Pour le petit chef d’entreprise ou le petit commerçant qui a des clients à satisfaire, le facteur temps est primordial. Cet usagé peut parfaitement refuser de payer et aller se peindre aux autorités compétentes, mais il perdra encore plus de temps et donc d’argent. Il se retrouve ainsi obligé de recourir à ces pratiques pour ne pas être pénalisés. Bien évidement Cela n’excuse en rien ces comportements, mais il faut être d’une mauvaise foi sans mesure pour leur faire porter aux simples usagés la responsabilité du fléau de la corruption en Tunisie.

Voila comment en couvrant des pratiques douteuses aux plus hauts sommets du pouvoir on contamine toute une société et on discrédite toute une institution. Beaucoup de douaniers tunisiens vivent ces passe-droits comme une insulte à leur travail et aux valeurs de l’institution qu’ils servent. Des jeunes officiers déçus du décalage entre les cours de droit à l’école des officiers et la réalité de leur travail mais également des anciens qui ne reconnaissent plus l’institution qu’ils ont contribué à mettre en place. Ces douaniers intègres tentent malgré ces dérives de servir au mieux les intérêts de leur institution. Peut être que l’invité de cette émission fait partie de ceux qui pensent encore aux intérêts du pays, je n’ai pas à en douter, mais toutes les actions et toutes les mesures qu’il a énuméré pendant cette émission ne serviront à rien tant que les plus grands « saboteurs » et corrupteurs continuent d’agir impunément sous la bienveillance intéressées des plus hauts responsables de l’état.

12 commentaires:

  1. une envie de rajouter un petit élément qui a mon sens rapporte des centaines de milliers de dinards..."aux douaniers tunisiens "
    1-vous débarquez d'un bateau à la goulette . un moment vous devez acheter un timbre fiscal de 1DT pour la fiche de circulation . mais comme souvent vous n'avez que 5 ou 10 dinard en billet , nos chèrs douaniers ont des idées sympas . un tirroirs avec 3dinards et un autre de 8 dinards . si vous donnez 5dt la réponse est la suivante , désolé j'ai plus de monnaie ,et comme vous avez envie de quitter le terminal et l'enfer de la police et la douane vous laissez tomber ,aprés tout 1DT c'est juste quelques cent d'euro ... et si vous donnez 10DT les 8 dinards sont déja dispo avec la même formule . avouez que c'est sympa comme facon de faire...
    faites le calcul , 8 bateaux par jour a raison de 500 voiture par bateau ...
    soyez prudent vous qui habitez a l'étranger ,car vous encouragez souvent cette corruption pour gagner du temps ,pensez aux autres
    merci
    untun

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  2. Anonyme10:16 PM

    a 42ans c'est la première fois que je prends le bateau et j'ai decouvert des douaniers de merde qui sont prêts à tout pour vous raquetter,un message à tous ceux qui prennent le bateau pour la tunisie votre mission et de denoncer le raquette, sachez que la tunisie a besoin de nous alors ces douaniers raquetteurs nous doivent le respect.

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  3. Anonyme11:59 AM

    A l'aeroport de djerba,le policier contrôlant l'accès à la zone d'embarquement nous a bloqué jusqu'à ce que 10 euros glissés dans le passeport nous permettent de passer!Le policier marmonnait des propos à voix inaudible jusqu'à ce que nous comprenions que nous étions rackettés
    Malheureusement ce problème se retrouve à tous les niveaux selon la technique de la pêche:un prélèvement de temps en temps au hasard
    Plus aucune envie de retourner à djerba!

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  4. Anonyme5:44 PM

    je suis rentrée en tunisie cette année et je suis trés deçu par le comportement qui devarait être exemplaire des autorités ou plutôt de ceux qui la represente.
    Cela commence sur le bâteau la douane tunisienne en zone non fumeur sur un bâteau français elle fume en présence des enfants et traîte leurs parents comme de la merde...Alors qu'auparavant personne ne fumait dans ce lieu prés de la reception.
    Debarquement à la GOULETTE les douaniers t'attendent, ils sont nombreux et accompagnés de soit disant porteurs qui vous prennent vos passeports et docs en mains.
    Ensuite le douanier arrive, te fait ouvrir le coffre te fait remarquer qu'il n'a rien touché puis pointant le porteur vous dit effrah bih...
    Et là tu es sensé mettre la main au porte monnaie.
    Ensuite en plein milieu de quelque part en tunisie, un policier tout seul t'arrête personne aux alentours j'étais seul également il me demande mes papiers je les sort, il me dit alors je ne veut pas les voir??? est il en service tout seul??? échange de regards longue attente que veut il?
    il fini par me dire que la clim rend malade? et ceci a deux reprises en haussant le ton la deuxième fois.
    Puis d'un ton menaçant me dit de partir.
    Je peus dire que j'ai eu réellement peur.
    Est il normal d'avoir peur dans son propre pays alors que nous dépensons beaucoup pour nous y rendre?
    J'avais précedemment vu prés de la plage de MAHDIA un automobiliste immatriculé 78 se faire giflé par un policier également seul devant sa femme et ses enfants...
    Au retour port de la goulette le douanier me demande s'il me reste de l'argent je lui repond quelques dinards il m'annonce que j''ai absolument pas le droit de sortir avec des dinars et là tu sais plus, tu ne comprend pas.
    je lui repond que je vais les depenser en cherchant du regard les vendeurs ambulants nombreux à la goulette, que je venais de croiser.
    Il me fouille alors la voiture bon pas grave, je dirais normal pour un douanier quoique je peux certifier qu'en france aucune fouille ni a l'aller ni au retour, enfin bref.
    Cent métres plus loin, juste avant d'embarquer un autre douanier me demande d'ouvrir le coffre et fouille de nouveau il me demande si j'ai de l'huile d'olive, je repond cinq litres, il me dit alors "je vais te mettre une amende" en souriant je vais te prendre les dinars qui te restent c'était surement une plaisanterie!? puisqu il ne l'a pas fait.
    En tous les cas tout cela n 'est pas grave peut être.
    On attend pas qu'on nous deroule le tapis rouge, juste qu'on nous respecte comme des êtres humains qui rentre dans leur pays aprés avoir travaillé durement aussi.

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  5. Anonyme6:48 PM

    EN 2009 J'ÉTAIS RAKETTéS A MON RETOUR EN FRANCE PAR DES POLICIERS TUNISIEN.A L'ENTRÉE DU BATEAU Dû A CETTE HISTOIRE D'HUILE D'OLIVE EN ME RÉCLAMENT DES EURO . EN TOUTE HONNÊTETÉ EN MONTANT DANS LE BATEAU J'AI FILME D'AUTRES SCÈNE SEMBLABLE SUR CES POLICIERS MINABLES JE N'OSE MÊME PAS LES DIFFUSÉES POUR NE PAS SALIR MON PAYS ALORS QUE J'ÉTAIS ACCOMPAGNE PAR MES ENFANTS ET DEVINER LE RESTE CAR CA MA DÉGOUTER C'EST VRAIMENT LA HONTE ........ (JE NE SUIS PAS LE SEUL QUI PORTE CETTE AVIS MAIS SA M'A VRAIMENT CHOQUE ).
    SANS VOUS PARLER DES GENDARMES DE SFAX QUI VOUS FONT "PERDRE" UN TEMPS FOU POUR UNE "POIGNES DE DINARS" ET ON SE POSE LA QUESTION DANS QUELLE ÉCOLE ILS ONT ÉTÉ FORMES .
    ""FIN""

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  6. Anonyme11:18 AM

    comment pouvez vous vous attaquer aux pauvres douaniers, alors que depuis le sommet de lapyramide, ben ali, leila , trabelsi, hayet ben ali et kaies be ali etc...c'est la devise , ils ont faim ils bouffent, bouffe et rebouffe, donc le douanier n'est que le dernier maillon d'une chaine!!

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  7. Anonyme5:19 PM

    Arrêtez de dire n'importe quoi sur mon pays, le bon et le mauvais existe de partout, dans les 4 coins de la planète, même en europe il y'en a à gogo, alors si sa vous arrive de nouveau, vous n'avez que dire non monsieurs je vous donne rien, il ne faut pas avoir peur d'eux , ce ne sont pas des lions , mais si vous donner quelques choses ça veut tout dire c'est que vous etes dans l'innégalité totale quelque soit à l'entrée ou à la sortie de tunisie, exemple,: au lieu que vous transporter 5 litres d'huile c'est peut être 25 ou 30 litres que vous avez dans le coffre de la voiture, ou bien à l'entrée vous venez chargé comme des bouriquaux avec de n'importe quoi, quel honte!; donc arrêtez de racconter des salades sur mon pays, un respet s'il vous plaît pour notre cher tunisie, vive la tunisie, vive le peuple tunisien.

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  8. Anonyme11:56 AM

    Si vous voulez passer de bonne vacances en Tunisie, ne vous approcher surtout pas de tout ce qui à trait à l'autorité Tunisienne (administration, police, douane...) : ils nous dégoutent de notre propre pays !!! Et quand enfin j'arrive en France, je me dit c'est ici le pays de l'islam !!! Sobrane ALLAH !!!!!!!

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  9. Anonyme1:49 PM

    La corruption excessive en tunisie est connue par tous les tunisiens de France (au moins) et les moyens de pression peuvent prendre plusieurs formes comme celui qui vous prend votre carte grise et nier que vous le lui avez donné (ces monsieurs ne manquent pas d'immagination). Vous connaissez tous la solution alors chacun doit se dire j'arrête de me plaindre et j'assume les consequences de mes décisions.
    Vous pensez qu'ecrire une lettre ouverte à l'ambassadeur de Tunisie en France dans un journal laisserais le pouvoir tunisien indifferent ?
    Malheureusement nous avons pris l'habitude de gerer les situations seuls et accepter de payer quelques Euros pour eviter les problèmes.

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  10. Anonyme10:31 PM

    vraiment se n est pas bien de s attaqué a cette homme car c un homme honnête déjà il a dit la vérité et ce qui se passé réellement il n a pas nié que la corruption existe, déjà elle existe par tout dans le monde et attention il ne faut pas accusée des personnes qui n ont rien fait . attention c pas bien d'inculpé des gens que vous ne connaissez pas et autre chose pour ne pas oublié je vous prie de vérifier vos information avant d’écrire vos articles car un journaliste qui ne vérifie pas ce qu'il écrit peut avoir beaucoup problèmes plu tard juste parce qu'il a accusé des personnes par des fausse accusation et sa c intolérable par la loi et tempi pour lui il se détruira lui même en détruisant sa crédibilité .

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  11. Anonyme8:21 PM

    Bonjour à tous. Un moyen efficace de lutter contre cette corruption endémique est de rien ramener en Tunisie : pas d'affaires, pas de FCR, pas de palettes, pas de projet, rentrer avec un passeport étranger si possible.. C'est contre l'intérêt du pays mais nous y gagnerions tous en sereinité et ces douaniers VOYOUS et CORROMPTUS n'auront ainsi rien à nous prendre !!! C'est la seule manière que j'ai trouvé pour éviter tout problème. Avec la révolution, c'est encore pire qu'avant. Les douaniers, flics et personnes administratives prennent les citoyens pour des imbéciles. Chers Tunisiens, le pays va à la dérive. Le manque de redistribution des richesses, l'égoisme et un état déficient nous conduisent à la dérive.

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  12. chafik de france8:34 PM

    Sailaim alikom , soyez juste ne ramenez pas plus qu'il est autorisé et ne donné rien au douanier!! Le problèmes c'est que des gens de France ramene des truk et donne de l'argent au douanier!! Donc il ont prit la grosse tête et les douane ne touche même plus de leur paie! Donc craignez allah et ne donné rien. A bon entendeur.
    De toute façon vous passé vous passé , et si il persiste dite lui direct je veut voir le chef de la douane ! Peut être que le chef aussi et corrompu mais bon....

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