Durée : 23' - Réalisation : Pierre Hurel - Production : Elephant et Cie - 2007
l'est du Tchad, dans la province de Dar Sila, la moitié de la population vit dans des camps de fortune. Celui de Habilé, près de Koukou, abrite 10 000 réfugiés, dont 3 000 enfants.
Les djandjaouids, armés et soutenus par le gouvernement fondamentaliste soudanais, multiplient les raids dans cette région, semant la terreur sur leur passage. Al-Bachir, président du Soudan depuis son coup d'Etat de 1989, accuse le Tchad de servir de base arrière à la guérilla anti-arabe et légitime ces exactions.
Mustapha Baco, chef d'un village récemment incendié, évoque l'ancienne cohabitation pacifique entre la population noire, composée d'agriculteurs sédentaires, et arabe, majoritairement des éleveurs nomades. Endoctrinés par la propagande, ces derniers sont devenus djandjaouids.
Depuis lors, les deux communautés n'échangent plus que par les armes. Pendant que le général tchadien Mehedi Koré parade dans le désert avec ses troupes, les djandjaouids s'attaquent aux camps de réfugiés.
L'armée française, présente au Tchad dans le cadre d'un accord de coopération, se contente de renseigner sur la situation et préconise l'envoi de 6 000 à 8 000 Casques bleus dans la région. Alors que Soudan et Tchad rejettent catégoriquement cette possibilité, les réfugiés continuent d'affluer.
Source
Les djandjaouids, armés et soutenus par le gouvernement fondamentaliste soudanais, multiplient les raids dans cette région, semant la terreur sur leur passage. Al-Bachir, président du Soudan depuis son coup d'Etat de 1989, accuse le Tchad de servir de base arrière à la guérilla anti-arabe et légitime ces exactions.
Mustapha Baco, chef d'un village récemment incendié, évoque l'ancienne cohabitation pacifique entre la population noire, composée d'agriculteurs sédentaires, et arabe, majoritairement des éleveurs nomades. Endoctrinés par la propagande, ces derniers sont devenus djandjaouids.
Depuis lors, les deux communautés n'échangent plus que par les armes. Pendant que le général tchadien Mehedi Koré parade dans le désert avec ses troupes, les djandjaouids s'attaquent aux camps de réfugiés.
L'armée française, présente au Tchad dans le cadre d'un accord de coopération, se contente de renseigner sur la situation et préconise l'envoi de 6 000 à 8 000 Casques bleus dans la région. Alors que Soudan et Tchad rejettent catégoriquement cette possibilité, les réfugiés continuent d'affluer.
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