acebook, le réseau social actuellement le plus en vogue de l'Internet, a dévoilé, mardi 6 novembre, une offre publicitaire donnant aux annonceurs accès aux "profils" de ses 50 millions de membres et à la multitude de données privées (sexe, âge, préférences sexuelles, politiques, religieuses...) qu'ils contiennent. Les internautes auront néanmoins le droit de refuser une telle intrusion.
Le site, d'origine américaine, encourage désormais les marques à créer leurs propres "profils" et à interagir avec ceux des internautes. Elles peuvent ainsi les inciter à recommander leurs produits à leurs connaissances. "Nous allons aider vos marques à faire partie des conversations quotidiennes" entre les membres, a déclaré Mark Zuckerberg, le tout jeune PDG et fondateur (23 ans) de Facebook, dans une lettre aux annonceurs révélée par la presse américaine. "Il y a toujours eu du bouche-à- oreille, mais c'est une nouvelle façon de l'utiliser. Facebook devient tout à la fois un média et un outil de relations publiques", selon David Kenny, patron de Digitas, filiale numérique du groupe publicitaire Publicis. "Le réseau social parie sur le fait qu'un conseil d'ami a en général plus d'influence qu'une publicité", ajoute Kris Oser, du cabinet américain eMarketer.
Marc Rotenberg, directeur de l'Electronic Privacy Information Center (EPIC), une association américaine, crie à la trahison : "Les réseaux sociaux se sont développés sur la confiance : leurs membres pouvaient restreindre l'accès à leurs profils et choisir les cyber-amis qu'ils voulaient. Aujourd'hui, ces réseaux veulent valoriser leur vie privée : c'est écoeurant." Jeff Chester, directeur du Center for digital democracy, autre groupe d'influence basé à Washington, encourage les utilisateurs de MySpace et de Facebook à protester en quittant ces réseaux pour d'autres "plus respectueux de leur vie privée". Il réclame que la Commission fédérale du commerce américaine enquête sur les offres publicitaires de ces réseaux. " Le droit des données personnelles américain est quasi-inexistant. En France, nous avons une législation plus protectrice mais Facebook, qui n'a pas encore de filiale en France, n'a pas vraiment de raisons de faire des fleurs à un petit pays comme le nôtre", juge Charles Simon, de l'Internet Society (ISOC), une autre association.
Si les publicités "ultra-ciblées" de Facebook suscitent globalement l'intérêt des professionnels de la publicité et du marketing, certains doutent de leur efficacité. "La difficulté, pour Facebook, va être de trouver des internautes qui veuillent bien se prêter au jeu, notamment à celui des recommandations commerciales", estime Jennifer Simpson, du Yankee Group, un cabinet d'études. Pas sûr que les membres du réseau acceptent d'abreuver leurs cyber-amis de messages commerciaux : ils risqueraient trop de les perdre.
Pour beaucoup cependant, Facebook aura du mal, avec sa nouvelle offre publicitaire, à devenir un nouveau Google. Du coup, l'énorme valorisation de Facebook laisse certains songeurs. Ainsi de Barry Diller, le président du groupe de médias InterActive Corp, pour qui Facebook " est un outil intelligent mais il ne vaut pas 15 milliards de dollars". Pour Maurice Lévy, président de Publicis, " tout ce qui est réseau social est à la mode, mais on n'a pas eu la démonstration que cela génère des revenus importants".
Synthése
Source : LeMonde.fr
Le site, d'origine américaine, encourage désormais les marques à créer leurs propres "profils" et à interagir avec ceux des internautes. Elles peuvent ainsi les inciter à recommander leurs produits à leurs connaissances. "Nous allons aider vos marques à faire partie des conversations quotidiennes" entre les membres, a déclaré Mark Zuckerberg, le tout jeune PDG et fondateur (23 ans) de Facebook, dans une lettre aux annonceurs révélée par la presse américaine. "Il y a toujours eu du bouche-à- oreille, mais c'est une nouvelle façon de l'utiliser. Facebook devient tout à la fois un média et un outil de relations publiques", selon David Kenny, patron de Digitas, filiale numérique du groupe publicitaire Publicis. "Le réseau social parie sur le fait qu'un conseil d'ami a en général plus d'influence qu'une publicité", ajoute Kris Oser, du cabinet américain eMarketer.
Marc Rotenberg, directeur de l'Electronic Privacy Information Center (EPIC), une association américaine, crie à la trahison : "Les réseaux sociaux se sont développés sur la confiance : leurs membres pouvaient restreindre l'accès à leurs profils et choisir les cyber-amis qu'ils voulaient. Aujourd'hui, ces réseaux veulent valoriser leur vie privée : c'est écoeurant." Jeff Chester, directeur du Center for digital democracy, autre groupe d'influence basé à Washington, encourage les utilisateurs de MySpace et de Facebook à protester en quittant ces réseaux pour d'autres "plus respectueux de leur vie privée". Il réclame que la Commission fédérale du commerce américaine enquête sur les offres publicitaires de ces réseaux. " Le droit des données personnelles américain est quasi-inexistant. En France, nous avons une législation plus protectrice mais Facebook, qui n'a pas encore de filiale en France, n'a pas vraiment de raisons de faire des fleurs à un petit pays comme le nôtre", juge Charles Simon, de l'Internet Society (ISOC), une autre association.
Si les publicités "ultra-ciblées" de Facebook suscitent globalement l'intérêt des professionnels de la publicité et du marketing, certains doutent de leur efficacité. "La difficulté, pour Facebook, va être de trouver des internautes qui veuillent bien se prêter au jeu, notamment à celui des recommandations commerciales", estime Jennifer Simpson, du Yankee Group, un cabinet d'études. Pas sûr que les membres du réseau acceptent d'abreuver leurs cyber-amis de messages commerciaux : ils risqueraient trop de les perdre.
Pour beaucoup cependant, Facebook aura du mal, avec sa nouvelle offre publicitaire, à devenir un nouveau Google. Du coup, l'énorme valorisation de Facebook laisse certains songeurs. Ainsi de Barry Diller, le président du groupe de médias InterActive Corp, pour qui Facebook " est un outil intelligent mais il ne vaut pas 15 milliards de dollars". Pour Maurice Lévy, président de Publicis, " tout ce qui est réseau social est à la mode, mais on n'a pas eu la démonstration que cela génère des revenus importants".
Synthése
Source : LeMonde.fr
première visite
RépondreSupprimerj'aime bcp
j'ai découvert ton blog à travers khilwlil.blogspot.com
je reviendrai surement :)
Ahla Mariouma et marhaba bik !
RépondreSupprimerHeureux de savoir que tu aimes ce blog ! Même si, ces derniers temps (et je le regrette beaucoup), des circonstances particulières font que je m'en éloigne. Mais c’est surement pour mieux le retrouver :) tu sais le blogging c’est comme le premier amour, quoi qu’il arrive, il garde toujours une place privilégié dans le cœur ;)
Merci pour ta visite et n’hésites surtout pas à récidiver :)
@+
re
RépondreSupprimerj'espere que tu retrouveras le chemin du blogging bientot
comme tu dis c'est comme le premier amour
on finit tjs par y revenir :)
je revienrai et je vais faire mieux je fais t'ajoute rà ma liste des blogs ou j'aime trainer
comme ça je garderai un oeil sur tes activités :)
à bientot
by the way
RépondreSupprimerj'aime bcp tes photos ( c'est les tiennes non?)
ça me rapelle cruellement ma vie à paris.
see u
Merci pour les photos, oui elles sont bien de moi :)
RépondreSupprimerje suis comme toi un inconditionnel amoureux de cette ville cruelle ;)
Je fais de même pour le lien…so lets keep in touch
@+