jeudi 10 janvier 2008

Le e-président Arash Derambarsh défend son mandat




lébiscité par la presse après sa victoire à l’élection du "Facebook président" Arash Derambarsh est aujourd’hui sous les feux de la critique de cette même presse qui n’avait comme d’habitude rien compris à cette élection qui n’était rien d’autre qu’un jeu proposé par une application de celles qui pullulent sur Facebook. Une ignorance des nouvelles tendances sur Internet que les journalistes voulaient faire payer à ce malheureux « e-président » à défaut de pouvoir s’acharner sur le président Sarkozy.

Même s’il est vrai qu’Arash à un peu profiter de l’ambigüité qui entourait cette élection pour alimenter son buzz médiatique – beaucoup pensait que c’était des élections proposées par le site Facebook lui-même – ça ne justifie pas pour autant tant d’acharnement. Pour permettre à Arash de défendre son point de vu, le bloggeur Aurélien Véron publie sur son blog un droit de réponse du e-président que je publie ici à mon tour.
"J'ai 28 ans et je vis à Courbevoie non loin de Paris. Je prépare le concours d'avocat avec comme spécialité le droit pénal et la criminologie. Je suis également directeur de collection dans une maison d’édition en charge du service politique et personnalité publique.

120 000 personnes ont téléchargé l'application « Facebook Président » de septembre à décembre 2007 (devenu « e-president » depuis le 1er janvier 2008) et ont donc voté. Ce qui n'est pas négligeable. Mais je suis devenu le président d'un potentiel électoral de 60 millions d'utilisateurs. La campagne a duré quatre mois durant lesquels, je tiens à le préciser, je n'ai pas investi d'argent.

Facebook est une page blanche que l’on complète avec une infinité d’applications. Cette fameuse application « Facebook President » utilise la marque déposée Facebook. D’où la confusion…

J'ai mené une campagne de manière très active, fondée sur des idées bien définies qui relèvent de l'international. Il ne s'agissait pas d'un débat franco-français. Pour exemple, l'un des points de mon programme de campagne était le combat contre certains groupes racistes et antisémites sur Facebook, forts de 150 000 inscrits, qui appellent entre autre à la destruction de l'Etat d'Israël.

Je me suis battu contre ce groupe car j'entends prôner la tolérance entre les trois religions monothéistes sur Facebook. Je me suis également engagé pour la défense de la Francophonie dans un univers au coeur duquel l'anglais règne en maître absolu. Facebook ne dispose pas d'interface en français ou en toute autre langue d'ailleurs. Autre point de mon programme de campagne, le combat contre l'illettrisme, phénomène grandissant chez les utilisateurs d'Internet enclins à l'utilisation d'un langage tronqué et atrophié. C’est pourquoi j’ai sollicité des logiciels informatiques afin d’adapter la lecture intuitive sur Facebook. Enfin, la cybercriminalité était l'un des sujets phare de ma campagne. Combattre la cyberpédophilie, la cyberescroquerie et la cyberdélinquance est pour moi essentiel aujourd'hui.

Je souhaite un réseau plus propre, mieux régi avec une traçabilité plus importante sans pour autant tomber dans un fichage systématique. J'aimerais voir naître un système d'immatriculation non pas des utilisateurs mais des machines calquées sur le modèle français de l’immatriculation des véhicules et plus performants que l'IP, avec des garde-fous permettant de protéger l’internaute contre le fichage commercial et contre les atteintes aux libertés individuelles.

Alors oui, j’ai mené campagne en faisant du buzz. J’ai fait un mea culpa concernant le pouvoir de ce président qui n’a qu’une page interactive sur www.facebookpresident.com. Ai-je tué quelqu’un ? Ai-je volé quelqu’un ? De plus, j’ai mené cette élection avec une équipe de campagne virtuelle réunissant plus de 900 personnes sur ma page Facebook.

Le président « virtuel » de Facebook est en poste pour une période de quatre mois et on passera à autre chose.

Qu’est-ce qui est le plus important finalement ? Le buzz médiatique, que l’on dénonce ou les valeurs humanistes que je défends ?

Arash Derambarsh"

1 commentaire:

  1. Anonyme2:51 PM

    "les valeurs humanistes que je défend"
    Comme cela est drôle d'entendre parler de cela par ce petit bonhomme qu'est M.Desrambarsch....
    surtout quand on connait les points de vues du hobbit à lunette sur la politiquer par exemple et ses liens avec "alternative libérale".
    Engoncé dans une vision institutionelle étroite (de droite conservatrice en somme), ce monsieur ne soutenait t'il pas par exemple les expulsions de enfants de Donquichotte à Paris (surtout quand on voit comment elle s'est faite).
    Le même qui nous assomes avec sa vision libérale en conspuant les quelques personnes se mobilisant pour la réquisition de logements vides, qu'a t'il a nous proposé par exempel contre la "vente à la découpe"? A part nous faire croire qu'il faille laissé faire le marché, pas greand chose.
    Regardez avec l'OMC, par exemple où ce genre de penser néolibérale nous conduit, ne serait ce que d'un point de vue environnemental (LE grand défis de ce siècle!).....

    S'il vous plait M.Desrambarsch, gardez votre "humanisme" pour vous, le monde ne s'en portera que mieux....

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