dimanche 12 février 2006

Abdelghaffar Guiza en Danger de mort





Comité international de soutien aux internautes de Zarzis Présidente : Hélène Flautre, Parlementaire européen Porte Parole : Térésa Chopin, mère d’Omar Chlendi www.zarzis.org

Communiqué

Abdelghaffar Guiza en danger de mort

Nous apprenons que l’état de santé de Abdelghaffar Guiza, l’un des « internautes de Zarzis », s’est considérablement aggravé ces derniers temps au point que sa famille craint pour sa vie. Ni son transfert à l’hôpital pour quelques jours, ni les soins qui lui sont actuellement prodigués ne peuvent améliorer son état de santé qui nécessite un transfert immédiat dans une unité de soins appropriée.

Nous rappelons que la tuberculose dont souffre Abdelghaffar Guiza a empiré suite aux mauvaises conditions de détention et à la privation de ses médicaments. Il a mené plusieurs grèves de la faim (cf. communiqué du 21.11.05) en protestation contre le refus de l’administration pénitentiaire de le faire bénéficier de ses droits les plus élémentaires aux soins et à l’assistance médicale qu’il ne cessait de réclamer vu la grave détérioration de son état de santé allant jusqu’au vomissement de sang. Début novembre, il avait été admis au service de pneumologie de l’hôpital de l’Ariana sans qu’aucun membre de sa famille n’ait été informé, puis renvoyé en prison où il avait entamé une nouvelle grève de la faim.

Le Comité international de soutien aux internautes de Zarzis lance un appel aux autorités tunisiennes pour que Abdelghaffar Guiza reçoive dans l’urgence les soins appropriés à son état de santé. Il considère que l’Etat tunisien, en ignorant les appels de Abdelghaffar Guiza et de sa famille, prend la responsabilité des conséquences que ce refus peut avoir sur la santé et sur la vie de ce détenu. Il rappelle les conditions inhumaines de détention de Abdelghaffar Guiza et de ses camarades, entraînant la détérioration de leur état de santé, comme le prouve le cas de Omar Chlendi enfermé avec 100 autres détenus dans une cellule de 90 m2, et dont le genou nécessite une opération urgente (cf. rapport de visite de sa mère du 6 février 2006). Il appelle les organisations nationales et internationales à œuvrer en faveur de la libération de ces six internautes condamnés, sans preuve, au cours du même procès, le 6 juillet 2004, à 13 ans de prison, pour le seul « crime » d’avoir surfé sur internet.

Fait à Paris, le 11 février 2006

Pour le Comité Térésa Chopin, Porte parole Et mère d’Omar Chlendi

Contactez le comité de soutient (France)



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