samedi 15 juillet 2006

La philosophie de la liberté









Source: www.isil.org

3 commentaires:

  1. quelque part, il y avait écrit : perdre votre vie et votre liberté, c'est perdre votre passé ..
    il m'est arrivé une scène récemment : mon prof de maths (français) a déclaré hautainement : la tradition a négligé un millénaire de mathématiques arabes ..
    je ne sais pas si la réciproque est vraie, mais étant donné que l'on néglige notre passé .. je pense que ceci induit qu'on est morts, sans liberté?

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  2. Bonsoir H&M,

    On ne peut pas mourir sans liberté. Tout simplement parce que la liberté est en chacun de nous. Elle n’est pas optionnelle et ne dépend pour exister que de notre aptitude à la vivre. Par contre on peut tout à fait mourir sans l’exercer et c’est la pire des choses qui puissent nous arriver.

    Par ailleurs, notre passé ne peut pas mourir parce qu’il est présent dans notre époque. Pas seulement en tant que reliques qui nous renvoient à une époque révolue mais en tant que partie intégrante de notre présent. Quand je dis notre présent je parle de celui de l’humanité toute entière. La civilisation arabo-musulmane n’est pas un vestige du passé mais un des piliers des civilisations dominantes actuelles. Sans l’apport de cette civilisation à la masse du savoir universel, la civilisation occidentale ne connaîtrait pas l’essor qu’on lui connaît aujourd’hui. L’âge d’or de la civilisation arabe a permit la sauvegarde des bûchés de l’ignorance moyenâgeuse occidentale des milliers d’années d’accumulations civilisationnelles. Sans cette sauvegarde et surtout sans l’apport précieux des savants arabes, la civilisation occidentale n’aurait probablement pas connu la renaissance.

    Bien évidemment cette civilisation a fait du chemin depuis et se trouve être aujourd’hui l’une des premières sources de savoir pour l’humanité. De son coté la civilisation arabo-musulmane vie malheureusement son moyen âge ! Encore une fois, sa survie et sa renaissance dépondront de notre aptitude à ne pas la laisser sombrer dans les affres de l’oubli et cela par le travail, l’ouverture aux autres et l’exemplarité.

    Mais pour ce faire faut t-il auparavant prendre conscience de la liberté qui est en nous et l’exercer pleinement.

    Amitiés,

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