Cette après midi je me suis aventurer à regarder notre chère et vielle télévision nationale, la fameuse « qaanet 7 ». Non que je suis friand des programmes annihilants des cette chaine, mais il se trouve qu’actuellement se déroule à Tunis la 21ème édition des Journées cinématographiques de Carthage. Une occasion de choix pour découvrir le cinéma arabe et africain et un vrai bol d’air dans la vie morose de la culture tunisienne.
Coup de chance je tombe sur une émission qui fessait le point sur le festival et qui présentait les films en lisse pour le Tanit d’or. Dans une programmation inégale, un film en particulier mérite à mon avis un intérêt particulier : le film du jeune réalisateur irakien Mohamed Al-Daradji, « rêves ». 45 fois sélectionné et plusieurs fois primé, le film raconte une histoire poignante d’une femme seule au milieu du chaos avec en toile de fond l’Irak ravagé par la guerre. La télévision tunisienne avait alors décidé de me gâter en diffusant en plus d’une mini-interview de l’acteur qui jouent le rôle du jeune médecin irakien qui expliquait les conditions de tournages très difficiles, j’ai eu droit à un entretien plus complet avec le réalisateur qui a expliqué plus en détail les circonstances très particulières dans lesquelles il a du tourner. L’équipe de tournage à du faire face à des menaces de morts, au vol à deux reprise du matériel de tournage et au réticences pour ne pas dire plus des militaires américains et des autorités irakiennes. L’acteur principal à même été incarcéré pendant 5 jours dans une prison américaine. A la fin du tournage, expliquait le jeune réalisateur, il ne prenait plus qu’une seule prise tellement la sécurité des acteurs et celle de l’équipe, étés continuellement compromises. Un vrai acte de courage de ce réalisateur qui en 2003 est retourné dans son pays natal pour découvrir les ravages de la guerre et surtout l’impacte psychologique sur une population livrée à elle-même. Un témoignage poignant mais plein de courage et de dignité.
La jeune et surfaite présentatrice de l’émission est allée en suite à la sortie des salles pour accueillir les réactions des chanceux qui ont eux accès à la première du film. Alors chacun y est allé à son pronostic mais pratiquement tous ont salué le courage et la force du film irakien. Je dis pratiquement parce qu’en bouquet finale, une sorte de « journaliste spécialisée » prends fièrement le contre pieds de tous ces camardes et annonce fièrement qu’elle n’a pas été « touchée » par le film et qu’elle ne partage pas l’enthousiasme de ces collègues. Jusqu’à là rien de choquant, puisqu’elle est libre de penser ce qu’elle veut de ce film. Mais à écouter ces arguments on ne peut pas ne pas sauter au plafond tellement sa mauvaise foi et son mépris étés grands.
Cette journaliste trouvait le film « fabriquer de toute pièce » et qu’il « ne reflétait en aucun cas la réalité irakienne ». Selon elle, qui a répété plus de cinq fois qu’elle connaissait très bien la réalité en Irak, sans jamais nous dire comment d’ailleurs, le réalisateur à voulu présenter « une lecture pessimiste de ce qui se passe en Irak ». En suite, en prenant un air hautin, elle a rajouté qu’on pouvait très bien « évoquer des sujet sensible sans forcement aborder le mauvais coté des choses » ! Le comble de l’auto-persuasion et du déni de la réalité. Comment pouvant nous aujourd’hui, avec une moyenne de 100 morts par jour, trouver quelques choses de positif dans ce qui se passe en Irak. Comment pouvait-elle, sans aucun scrupule, dire qu’elle connaissait la réalité de l’Irak mieux qu’un irakien. Comment peut-elle exiger de ce film autre chose que la détresse, le désarroi et la peur de tout un peuple. Comment voulais-elle qu’il dégage autre chose que de l’angoisse alors que la mort avait accompagnée tout le tournage..
Mais cette réaction en plus d’être insultante envers le peuple irakien, illustre parfaitement la myopie volontaire de la plus part des journalistes tunisiens. Ils sont tellement formatés par le système qu’ils deviennent carrément insensibles à la réalité. Ils s’exercent tellement à modifier la réalité du pays qu’ils arrivent à être persuadé de cette réalité virtuelle qu’ils vendent à longueur de journée. Aucune fausse note n’est accepter, il faut constamment raboter la réalité, lui enlever sa substance pour en garder qu’une bouilli édulcorée prête à être avalée. Mais la à denier la réalité des autres cela dépasse pour moi tout entendement !
Coup de chance je tombe sur une émission qui fessait le point sur le festival et qui présentait les films en lisse pour le Tanit d’or. Dans une programmation inégale, un film en particulier mérite à mon avis un intérêt particulier : le film du jeune réalisateur irakien Mohamed Al-Daradji, « rêves ». 45 fois sélectionné et plusieurs fois primé, le film raconte une histoire poignante d’une femme seule au milieu du chaos avec en toile de fond l’Irak ravagé par la guerre. La télévision tunisienne avait alors décidé de me gâter en diffusant en plus d’une mini-interview de l’acteur qui jouent le rôle du jeune médecin irakien qui expliquait les conditions de tournages très difficiles, j’ai eu droit à un entretien plus complet avec le réalisateur qui a expliqué plus en détail les circonstances très particulières dans lesquelles il a du tourner. L’équipe de tournage à du faire face à des menaces de morts, au vol à deux reprise du matériel de tournage et au réticences pour ne pas dire plus des militaires américains et des autorités irakiennes. L’acteur principal à même été incarcéré pendant 5 jours dans une prison américaine. A la fin du tournage, expliquait le jeune réalisateur, il ne prenait plus qu’une seule prise tellement la sécurité des acteurs et celle de l’équipe, étés continuellement compromises. Un vrai acte de courage de ce réalisateur qui en 2003 est retourné dans son pays natal pour découvrir les ravages de la guerre et surtout l’impacte psychologique sur une population livrée à elle-même. Un témoignage poignant mais plein de courage et de dignité.
La jeune et surfaite présentatrice de l’émission est allée en suite à la sortie des salles pour accueillir les réactions des chanceux qui ont eux accès à la première du film. Alors chacun y est allé à son pronostic mais pratiquement tous ont salué le courage et la force du film irakien. Je dis pratiquement parce qu’en bouquet finale, une sorte de « journaliste spécialisée » prends fièrement le contre pieds de tous ces camardes et annonce fièrement qu’elle n’a pas été « touchée » par le film et qu’elle ne partage pas l’enthousiasme de ces collègues. Jusqu’à là rien de choquant, puisqu’elle est libre de penser ce qu’elle veut de ce film. Mais à écouter ces arguments on ne peut pas ne pas sauter au plafond tellement sa mauvaise foi et son mépris étés grands.
Cette journaliste trouvait le film « fabriquer de toute pièce » et qu’il « ne reflétait en aucun cas la réalité irakienne ». Selon elle, qui a répété plus de cinq fois qu’elle connaissait très bien la réalité en Irak, sans jamais nous dire comment d’ailleurs, le réalisateur à voulu présenter « une lecture pessimiste de ce qui se passe en Irak ». En suite, en prenant un air hautin, elle a rajouté qu’on pouvait très bien « évoquer des sujet sensible sans forcement aborder le mauvais coté des choses » ! Le comble de l’auto-persuasion et du déni de la réalité. Comment pouvant nous aujourd’hui, avec une moyenne de 100 morts par jour, trouver quelques choses de positif dans ce qui se passe en Irak. Comment pouvait-elle, sans aucun scrupule, dire qu’elle connaissait la réalité de l’Irak mieux qu’un irakien. Comment peut-elle exiger de ce film autre chose que la détresse, le désarroi et la peur de tout un peuple. Comment voulais-elle qu’il dégage autre chose que de l’angoisse alors que la mort avait accompagnée tout le tournage..
Mais cette réaction en plus d’être insultante envers le peuple irakien, illustre parfaitement la myopie volontaire de la plus part des journalistes tunisiens. Ils sont tellement formatés par le système qu’ils deviennent carrément insensibles à la réalité. Ils s’exercent tellement à modifier la réalité du pays qu’ils arrivent à être persuadé de cette réalité virtuelle qu’ils vendent à longueur de journée. Aucune fausse note n’est accepter, il faut constamment raboter la réalité, lui enlever sa substance pour en garder qu’une bouilli édulcorée prête à être avalée. Mais la à denier la réalité des autres cela dépasse pour moi tout entendement !
Cette journaliste mérite bien une augmentation !
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