
Bien qu’aujourd’hui la priorité est de savourer cette bonne nouvelle porteuse de beaucoup d’espoir, il n’empêche qu’il ne faut pas oublier que ce n’est qu’une libération conditionnelle, ce qui implique que maitre Abbou sera sous contrôle judiciaire avec toutes les dérives qu’on lui connait dans notre triste système judiciaire. C’est d’autant plus injuste que les deux accusations qui pèsent toujours sur Mohamed Abbou, sont fallacieuses et ne reposent que sur des mensonges et des calomnies. La vigilance est donc toujours de mise pour que sa liberté conditionnelle ne se transforme pas en enfer comme c’est le cas pour beaucoup d’autres anciens prisonniers politiques dont Abdallah Zouari et bien d’autres.
Aussi, et bien que ce ne soit pas le moment, je ne peux pas ne pas penser, à ceux qui ont dénigré, insulté et même des fois réjouis de ce qui est arrivé à ce courageux avocat et à d’autres malheureux prisonniers de la dictature. Je ne peux pas, même en ces moments de joies, chasser de mon esprit les mots et les phrases vomis par certaines énergumènes, ici est la sur le net et ici même sur cette blogosphère. Mais comme on dit chez nous la hal idoum, aujourd’hui l’histoire a donné raison à ceux qui résistent et demain elle jettera dans les affres de l’oubli tous ceux qui par commodité ou pas nature, ont fait le choix de la lâcheté.
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